Activités Anuelles

Pique nique Métis

Cette activité est une rencontre saisonnière en plein été des Métis de la région de Winnipeg. 

Ce pique-nique nous rappelle les grandes rencontres des Métis avant la chasse annuelle des bisons et les rassemblements familiaux d’été qui se faisaient au temps de Louis Riel. Cette rencontre amicale à la maison où a grandi Louis Riel souligne l’importance du foyer au coeur des Métis et de leur désir de se rassembler pour fêter la nature et les joies simples de la vie. 

À ce pique-nique, des mets traditionnels sont servis tels que le bison, le bannock et la tarte. Et n’oublions pas le bon vin! Le jeu et la jasette sont aussi de la partie. Tous ces éléments culturels et sociaux démontrent le tissage qu’ont fait les Métis des cultures autochtone et française présentes dans l’Ouest canadien depuis l’époque de La Vérendrye. 

Cette activité se fait en partenariat avec l’Union nationale métisse Saint-Joseph du Manitoba. 

Voici quelques détails utiles sur l’évènement «Pique-Nique métisse»:

L'Union Nationale Métisse Saint-Joseph du Manitoba

Save our Seine

Cette activité soutient le travail de l’organisation «Save our Seine» qui s’engage à protéger, à préserver et à améliorer la rivière Seine qui traverse la région d’habitation historique des Voyageurs et des Métis.

Anciennement, les rivières servaient de routes à nos ancêtres métis qui comme leurs cousins autochtones les utilisaient, non seulement pour voir le pays et visiter leur parenté, mais aussi pour gagner leur vie. 

Une rivière qui coule est source de vie : d’abord, les arbres, les plantes et les buissons; puis, les oiseaux, les écureuils et les chevreuils; enfin, les humains qui savent l’apprécier. 

Le respect de la nature vibre au plus profond du coeur métis qui à sa base est toujours autochtone. Il n’est pas surprenant, alors, que la préservation de la rivière Seine qui passe si près de sa maison lui est très chère. 

Voici quelques détails utiles sur l’évènement «Save our Seine»:

Cimetière Dumoulin

Pembina au Dakota du Nord joue un rôle important dans la longue histoire franco-autochtone des Métis dans ce coin du pays.

Cet endroit était le lieu traditionnel de rassemblement et de départ des colonies métisses de l’Ouest pour la chasse au bison annuelle d’été dans les grandes plaines des Dakotas. C’est ici que les chefs militaires de la chasse furent choisis et que les préparations pour l’entrée en territoire des Sioux se faisaient. L’endroit accueillait aussi de nombreuses familles métisses qui y vivaient à longueur d’année.

La sortie au cimetière Dumoulin à Pembina a comme but principal d’entretenir et de préserver ce site historique pour les générations à venir.

Par contre, dans ce geste nous voyons aussi une composante fondamentale de la réflexion métisse : le respect de la vie et des contributions apportées par ceux qui nous ont précédés.

Pour les Métis, la vie est intergénérationnelle, et chacun y trouve sa place, peu importe l’époque où l’on vit. L’importance de préserver la mémoire de ses ancêtres est primordiale et influe sur les actions qui mènent le Métis vers l’avenir. On ne bâtit pas un avenir en rejetant son passé, mais plutôt en l’intégrant dans son avenir par métissage.

Le Métis, tout comme ses ancêtres autochtones, est enraciné dans la terre. Un cimetière, ce n’est pas pour lui une terre à défricher, ou de laquelle on peut tirer profit, mais plutôt une place où le repos des esprits est respecté.

Voici quelques détails utiles sur l’évènement «Cimetière Dumoulin».

Retour à Batoche

Les combats au site historique de Batoche marquent la dernière tentative des Métis de la génération de Louis Riel de défendre leur patrie des envahisseurs du pays qui ne respectaient aucunement leur façon ancienne de vivre ou leur droit à la terre. 

Vers la fin du 19e siècle et surtout après 1870, les Métis avaient compris que la population de l’Est avait des desseins sur leurs territoires qui ne tenaient pas compte d’eux. Avec l’arrivée grandissante des colons, le retard dans l’octroi du script et des terres qui leur avaient été promises, et ensuite le vol même du script et de la terre, les Métis se retrouvaient dépossédés dans leur propre territoire, par astuce et non par force des armes, semblerait-il. 

Une migration importante de Métis commença alors vers l’Ouest vers les anciens territoires de chasse au nord de la Saskatchewan. Malheureusement, les colons les suivirent en toute hâte et de nouveau les problèmes de dépossession furent nombreux. Le gouvernement central dans l’est du pays ne semblait pas trop s’inquiéter devant ces injustices. Frustrés par l’histoire qui se répétait, les Métis passèrent de nouveau à l’action. 

La résistance finale des Métis à Batoche devant les bataillons anglais de Middleton fut héroïque, mais vaine. Nous connaissons tous le triste sort et la ruine réservés aux familles métisses au cours des jours qui suivirent ces combats. 

Par contre, tout n’est pas perdu car les Métis de chaque génération font le pèlerinage à Batoche chaque année. Ils célèbrent non seulement le courage militaire de leurs héros de cette époque, mais aussi la vie métisse toujours vivante aujourd’hui – en chant, en danse et en histoire riche d’un héritage profondément humain. 

Le retour à Batoche, ce n’est pas une simple visite à la scène d’un ancien combat. C’est surtout un retour des Métis aux racines profondes de leur patrimoine européen et autochtone. 

Pour de l’information additionnelle sur Batoche, voyez les sites suivants :